La tendinite… Voilà une pathologie que l’on entend souvent et dont il n’est pas forcément aisé de se débarrasser.
Pourtant, quand on en connaît le mécanisme, elle ne paraît plus aussi coriace.
Laissez-moi vous expliquer ce qu’il se passe lors d’une tendinite, et comment l’étiopathie peut agir dessus…
Que se passe t-il lors d’une tendinite ?
La tendinite est une inflammation du tendon.
Petit point culture, le suffixe « ite » signifie inflammation (vous le retrouvez ainsi dans plusieurs termes : cystite, otite, pharyngite, etc…).
L’inflammation est définie par 4 phénomènes : rougeur, chaleur, œdème, DOULEUR.
Vous ressentez alors une douleur, localisée sur le tendon. Douleur accentuée au toucher de celui-ci et au mouvement qui lui correspond.
QUELS EN SONT LES SYMPTÔMES ?
En plus de la douleur localisée sur le tendon, et accentuée au toucher et au mouvement correspondant, l’amplitude de ce même mouvement sera limitée plus ou moins fortement.
QU’EST-CE QUI FAIT MAL ?
Tout simplement : le tendon !
Les douleurs sont à type de brûlure et/ou de tiraillement. Elles peuvent vous forcer à arrêter le geste qui les entraînent. Le bon fonctionnement d’un muscle et de ses tendons dépend de plusieurs choses. En effet, le tendon doit être nourri. C’est le système sanguin qui lui fournit une nutrition et une oxygénation adéquate : il est vascularisé. Il reçoit également des informations nerveuses lui permettant de fonctionner : il est innervé. Dans le cas présent, l’innervation assure la contraction musculaire, et donc le mouvement. C’est lorsque ces paramètres ne sont plus adaptés que le système peut s’enflammer.
Mais pourquoi ces paramètres ne seraient-ils plus adaptés ?
QUELLE EN EST LA CAUSE ?
Chaque tendon est innervé et vascularisé, ce qui lui permet de fonctionner. L’apport sanguin est régulé par la contraction des artères, elle-même permise par une information nerveuse. Un système rentre dans un état inflammatoire lorsqu’il n’est pas correctement vascularisé et/ou innervé. Dans la plupart des cas, un trouble neuro-vasculaire local est retrouvé. Le tendon est alors moins bien nourri et oxygéné. Il est fragilisé et peut s’enflammer. C’est pourquoi, les mouvements du quotidien, habituellement indolores, peuvent le devenir.
QUE FAIT L’ÉTIOPATHIE ?
Par des techniques manuelles non-douloureuses, l’étiopathe agira sur le trouble neuro-vasculaire, supprimant avec efficacité les symptômes qui en découlent.
EN COMBIEN DE SÉANCE ?
Il est très spécifique et dépend de chaque patient, de ses antécédents, de l’ancienneté de son trouble, etc…
On compte entre 1 et 5 séances.